La voilà cette GSR tant attendue ! Pourtant le premier coup d’oeil déçoit ! Gueule de « Z » et pot de FZ8, l’allure de cette Suzuki manque manifestement d’originalité. Détails...
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Depuis le temps qu’on attendait cette GSR, le premier contact n’en a été que plus décevant.
Tout d’abord le choc visuel : fortement inspirée de la Z 750, la machine ne se démarque pas. À croire que le syndrome du « Z » a également atteint les bureaux de Suzuki. Non seulement il y a un vrai manque d’originalité, mais aussi parfois un manque de goût. Cette GSR a opté pour un échappement « à la FZ8 » massif et désagréable à la rétine. Le tout donne une look à la Hyosung difficile à comprendre.
Mais Suzuki n’a pas eu le choix : pour intégrer habilement le juteux marché de ces roadsters, il parie plus sur la discrétion que sur l’originalité .
Mis à part l’esthtique, la GSR a tout de même quelques qualités. Au premier abord, le tableau de bord semble lisible et complet : rien ne semble manquer : compte-tours, indicateur de rapport engagé, jauge, etc.
Le moteur, issu de la GSX-R 750 de 2005 devrait donc être plus puissant et plus coupleux que le précédent bloc 600 cm3. À voir à l’essai. Le châssis, quant à lui, évolue peu. Aucun réglage hydraulique à l’avant, même l’amortisseur n’a pas de réglage hydraulique. Seul un réglage de pré-contrainte est disponible pour les deux éléments.
À la vue du triste bras oscillant et des freins « entrée de gamme », le tarif annoncé (autour des 8000 euros) nous semble un peu excessif face aux références du marché.
L’entrée de la GSR 750 dans les concessions est prévue pour la deuxième quinzaine de mars 2011. Sans bousculer les classiques du marché des roadsters de moyenne cylindrée, la Suzuki a choisi de se fondre dans le paysage. Le temps nous dira si ce choix stratégique paiera.
Fabien Navetat, Axel Mellerin - 05/10/2010